Comment comprendre les anglais
Vous pouvez comprendre tous les trucs électriques et électroniques, mais les anglais, ca, c’est une autre paire de manches.
Alphonse Allais a remarqué que tandis qu'en France nous donnons à nos rues des noms de victoire : Wagram, Austerlitz... les anglais colle des noms de défaite : Trafalgar Square, Waterloo Station... Ça vous donne une idée du problème.
Peut-être que le premier indice vient de leur temps - généralement mauvais. S'il ne pleut pas, il y a du brouillard, parfois du grésil mais quasiment jamais assez de neige pour le ski. Voilà sans doute l’origine du « stiff upper lip » - le fameux flegme britannique.
L’autre indication réside dans leur cuisine (si on admette de l’être digne du terme). Leur plat préféré est le « fish and chips » un plat graisseur et sans aucune raffinement. C’est un mystère pourquoi la Reine d’Angleterre (la femme la plus raffinée outre Manche) ne l’a pas banni. Leur pain est comme l’ouate - quasiment immangeable - et ils n’ont pas de fromage digne du nom. Sauf le stilton vaut la peine d’en gouter mais nous avons beaucoup mieux dans notre pays. S’il y a un plat on peut presque recommander c’est le rosbif et pudding Yorkais, mais seulement avec un verre de vin rouge (inutile à dire, un vin rouge français de bonne qualité). Les vins anglais n’existe pas parce qu’on ne peut pas cultiver les vignes dans un climat tellement pitoyable, sauf un peu dans le coin du pays le plus proche de l’Hexagone.
En dépit de tout cela, les anglais sont sympa, ayant abrité Charles de Gaule pendant la deuxième guerre mondiale, alors que rare sont ceux qui connais la belle lange de Victor Hugo. Mais en ce qui concerne le Brexit, on est tenté à croire qu’ils ont devenu complètement dingues.
(Ecrit en plaisantant en français par un anglais qui porte un nom français.)